Daniel Hope, éternel retour
Fils spirituel de Yehudi Menuhin, le violoniste anglais revient à Gstaad, où résonnent encore les échos légendaires de son enfance. Interview
Thierry Raboud
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Musique » Il est de retour, ce vendredi soir, dans cet écrin de bois où tout a commencé. Il y sera encore lundi et mardi, accompagné d’amis, pour prolonger l’écho du légendaire Yehudi Menuhin dont il est un des fils spirituels. C’est sur ces bancs de l’église de Saanen que Daniel Hope, alors à peine plus haut qu’un archet, est devenu violoniste. Accueilli en résidence à Gstaad par le festival que fondait son mentor en 1957, l’Anglais continue de porter au plus haut cet art instrumental qu’il déploie en projets incessants.
Né en Afrique du Sud, le musicien a grandi à Londres avant de s’établir à Berlin, d’où il rayonne sur la planète classique, dirigeant orchestres et festivals, publiant disques, documentaires et livres à un rythme allegro sostenuto. L’an passé, plutô