Belluard Bollwerk: l'effondrement mis en musique et en mots
Simon Johannin et Jardin mettent l’effondrement en musique et en mots au Festival du Belluard
Elisabeth Haas
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Interview » C’est sa force: éloquente, directe, sans fard, la poésie prend le pouls du monde. Simon Johannin n’a pas encore trente ans et ses textes parlent de la jeunesse d’aujourd’hui, sans prendre personne de haut. Son écriture a été marquée par la précarité. Elle chante l’amour. Elle est hantée aussi par la ville: la ville après l’effondrement que l’auteur français performera ce samedi soir dans le cadre du Festival du Belluard, aux côtés de l’artiste et musicienne Jardin.
Vous êtes écrivain: qu’est-ce qui vous a poussé sur la scène?
Simon Johannin: J’ai été amené à faire des lectures, c’est assez rébarbatif. On s’est posé la question de tenir des lectures sur scène de manière plus vivante, plus perfor