Romances en traduction
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Camille de Peretti » «Il ne s’agissait pas de choisir entre rêver sa vie et la vivre, il fallait faire les deux.» Tel est le grand écart qu’ose Emmanuelle, traductrice, dans le dernier roman de Camille de Peretti, Les Rêveurs définitifs. Emmanuelle? Une quadragénaire qui élève seule son fils Quentin, perdu entre l’école et les jeux vidéo, et qui se fait romancière par procuration en traduisant de la chick lit.
Voilà qu’Emmanuelle est prise à la gorge. Pressée, elle est missionnée sur un projet de traduction littéraire automatique. Suicide professionnel? L’auteure ne va pas jusqu’au bout de cette idée glaçante. Mais entre les affres de la traduction du you anglais (tu ou vous?) et la possibilité d’utiliser l’imagerie à résonance magnétique pour garantir que les ressentis sont pareils dans toutes les langues, elle ébauche une révolution dans la traduction. Reste que les idées fourmillantes du roman, sentimentales ou techniques, n’aboutissent pas toujours et c’est dommage. On e