Floraison du poème
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Revue » Dire, pour une fois, ce que cette Revue de Belles-Lettres n’est pas: un pêle-mêle hasardeux de miettes littéraires. La diversité bien sûr préside à chaque numéro, mais ces assemblages de voix font symphonie – l’ensemble est toujours équilibré. Comme on cueillerait un bouquet à même ce qui lève, avant de le nouer patiemment.
Deux tonalités ici prédominent. Celle vivifiante du dossier consacré à Fabio Pusterla, constitué de poèmes de sa plume et d’amis invités, mais aussi de textes réflexifs, dont cette passionnante «petite causerie» sur le rapport de la langue poétique à l’allégorie et à ces figures de rhétorique qui approchent la vérité tout en la tenant à distance. Puis nuances non moins vives mais nostalgiques, dans ces pages d’adieu à Pierre Chappuis signées Sylviane Dupuis, Frédéric Wandelère ou Pierre Voélin, accompagnées des œuvres dont il s’entourait, d’une abstraction sans austérité.
Ensemble garni encore d’éclats contemporains, aphorismes du Chinois Wa