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La lumière de Davos

Grande figure de l’expressionnisme allemand, Ernst Ludwig Kirchner a vécu vingt ans dans la station grisonne. Une période fertile de sa carrière

Au début du XXe siècle, Davos doit sa renommée à ses sanatoriums. Ici une Balkonszene (1935) peinte par Ernst Ludwig Kirchner. © Ernst Ludwig Kirchner/Kirchner Museum Davos
Au début du XXe siècle, Davos doit sa renommée à ses sanatoriums. Ici une Balkonszene (1935) peinte par Ernst Ludwig Kirchner. © Ernst Ludwig Kirchner/Kirchner Museum Davos

Elisabeth Haas

Publié le 13.08.2022

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Haute culture (6/7) » Pendant tout l’été, La Liberté prend de la hauteur pour arpenter les lieux d’art et d’altitude.

Beaucoup sont venus, les écrivains Robert Louis Stevenson, Arthur Conan Doyle. Et surtout Thomas Mann, qui a trouvé à Davos l’inspiration de sa Montagne magique (Der Zaubergerg), roman qui installa définitivement la station, en 1924, sur la carte internationale. Puis ils sont repartis. Lui est resté. Ernst Ludwig Kirchner a découvert Davos en 1917 et s’y est installé en 1918. Pendant vingt ans, il a vécu à l’écart des milieux artistiques. La première des petites maisons qu’il a habitée, au Stafelalp, à près de 1900 mètres d’altitude, est même très isolée de ce qui n’était pas encore une ville.

Depuis Davos Platz, il faut marcher au m

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