Parfois, même la légèreté devient trop futile
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Les amours d’Anaïs » Anaïs, la trentaine, est pour le moins agitée et volubile. Sans cesse déchaînée, elle papillonne d’homme en homme et d’homme en femme, tout en commentant sans cesse ses moindres faits et gestes. Dans la vraie vie, elle serait l’archétype de la chieuse de compétition. Au cinéma, c’est malheureusement pareil. Et cela même si l’emmerdeuse en question a les traits de la charmante Anaïs Demoustier, que les êtres qu’elle convoite sont Denis Podalydès et Valeria Bruni Tedeschi et qu’elle folâtre à la campagne sous une belle lumière d’été.
De ces quelques ingrédients, Charline Bourgeois-Tacquet a pensé qu’il y avait matière à en tirer son premier long-métrage. Dans sa manière de filmer, en gardant toujours ses acteurs ou sa caméra e