Du réchauffé sauvé par le talent de ses acteurs
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Supernova » Deux sexagénaires parcourent la campagne britannique à bord d’un camping-car. L’un est atteint de démence, perd au fil des kilomètres autant sa tête que le goût de la vie et l’autre tente tant bien que mal de garder ardente l’étincelle qui les unit et les maintient debout. Leur amour, autant qu’eux-mêmes, est à l’image de ces étoiles que le protagoniste moribond aime admirer, les supernovae, ces astres qui brillent de mille feux avant de s’éteindre. C’est justement cette explosion de sentiments que Harry MacQueen, acteur passé aujourd’hui derrière la caméra, essaie de capter dans Supernova tout en mariant le tragique, le romantique et le trivial. En résulte un long-métrage qui n’est pas d’une grande originalité et qui ne peut guère compter sur ses rares et prévisibles rebondissements pour véritablement passionner.
Néanmoins, un certain charme opère. Essentiellement d’ailleurs grâce au talent des acteurs principaux Colin Firth et Stanley Tucci. Le réalisateur les