«Oh-iih-oh-iih-ooooh-iih-oh-iih-ooooh.» Ce cri, c’est celui de Tarzan. Du moins lorsque le seigneur de la jungle se pointe face caméra en empruntant les traits de Johnny Weissmuller, le costaud qui a fait de lui une icône immortelle du cinéma d’aventure. Ce qui apparaît aujourd’hui comme une évidence a demandé beaucoup de travail. Avant d’en arriver là, Johnny a dû ramer. Ou plutôt nager… Mais revenons plutôt au début de l’histoire, un autre beau mélo à la morale édifiante comme on les aime outre-Atlantique.

Ce jour-là, un imposant navire émerge de la brume à l’embouchure de l’Hudson. Quelques minutes plus tard, il aborde à Ellis Island. Nous sommes le 26 janvier 1905. Parmi les passagers, personne ne remarque Peter et Elisabeth Weissmüller, un couple venu de Freidorf, village hongroi