Cinéma: François Ozon signe une comédie policière et féministe
François Ozon adapte joyeusement une pièce de boulevard des années 1930
Olivier Wyser
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Mon crime » Film après film, genre après genre, François Ozon bâtit une filmographie foisonnante et cinéphile. Une œuvre avec ses hauts et ses bas, mais toujours singulière. On l’avait laissé il y a quelques mois avec Peter Von Kant, mélo en hommage à Rainer Werner Fassbinder, et le voilà qui revient déjà avec Mon crime, une comédie judiciaire faussement surannée adaptée d’une pièce de boulevard des années 1930.
Nous sommes dans le Paris de l’entre-deux-guerres; une jeune actrice sans le sou, Madeleine Verdier (Nadia Tereszkiewicz) est accusée du meurtre d’un important producteur de théâtre qui l’avait agressée. Grâce à l’aide de sa colocataire Pauline Mauléon (Rebecca Marder), avocate en devenir, douée mais sans clients, elle obtient l’acquittement