San Antonio aurait aimé «Milon»
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
Il est permis de parler des gens qu’on aime, non? Bon, très bien, «Milon» m’a téléphoné l’autre jour. «Tu pourrais m’aider à écrire une lettre?»
Des hommes comme Emil Porchet, dit «Milon», on n’en fait plus et on n’en reverra plus.
Ici-bas, cet ange a ses paradis. D’abord près du Mouret, au creux d’un val avec cabane et ruisseau, où il donne des cours d’éducation canine. Ensuite dans la ferme de Joséphine Dard à Bonnefontaine, qui abrite ses chèvres, lapins et poules.
Sa lettre, «Milon» voulait la faire pour elle. Pour remercier Joséphine Dard de mettre à sa disposition depuis vingt ans le terrain de l’Amicale des chiens, qu’elle a baptisé «le petit paradis d’Emil». Et merci aussi à tous ceux q