Oui c’est important, deux francs…
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Que ce soit clair, la journée avait été pénible. D’abord la douche, froide en raison d’un problème de chaudière, suivie du café, clair en raison d’un problème de rationnement, ajoutez-y des courses à faire, cette facture sur la table et un bouton sur le menton. Je passe une demi-heure à dévisager les boîtes de conserve en maudissant le mufle qui a pris le dernier sachet de soutien crème avant de me diriger vers le parking, chargée comme une survivaliste en plein hiver nucléaire (quand je suis fâchée, j’achète tout en format familial et ce jour-là il y avait une action sur les briques de lait). Tout ça pour vous dire qu’en temps normal, j’aurais eu la civilité de camoufler mon agacement derrière cette dame qui traînait dans l’allée des caddies.
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