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Un ex-ministre admet avoir été à un déjeuner dans un appartement

L'ancien ministre Brice Hortefeux a admis avoir déjeuné dans un appartement (archives). © KEYSTONE/EPA/OLIVIER CHASSIGNOLE
L'ancien ministre Brice Hortefeux a admis avoir déjeuné dans un appartement (archives). © KEYSTONE/EPA/OLIVIER CHASSIGNOLE


Publié le 10.04.2021


Un ancien ministre du président français Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, a reconnu samedi avoir participé à un déjeuner organisé par un cuisinier mis en cause pour des repas qui violeraient les règles anti-Covid, tout en se défendant d'avoir enfreint la loi.

Le repas était un "déjeuner professionnel" avec un journaliste politique très connu, Alain Duhamel, "parce qu'on m'a garanti que c'était légal, dans une pièce isolée d'un appartement", a déclaré à l'AFP l'eurodéputé Les Républicains (droite, opposition), après avoir donné ces informations au site d'information Mediapart.

"C'est un appartement privé et pas un restaurant, on me l'a présenté comme un business club. Nous étions moins de six, aucune règle n'a été enfreinte", a insisté M. Hortefeux, jugeant "très dérangeant l'amalgame avec ces soirées" illégales pour lesquelles Christophe Leroy fait l'objet d'une information judiciaire.

Brice Hortefeux a occupé plusieurs fonctions ministérielles quand M. Sarkozy était à la tête de l'Etat (2007-2012), dont celles de ministre de l'Intérieur entre 2009 et 2011.

Polémique

Le cuisinier Christophe Leroy et le collectionneur Pierre-Jean Chalençon, soupçonnés d'avoir organisé à Paris des repas luxueux clandestins alors que les restaurants sont fermés dans le cadre des mesures de lutte contre le Covid-19, ont été placés quelques heures en garde à vue vendredi.

La diffusion d'un reportage par la chaîne de télévision M6 la semaine dernière sur des dîners clandestins fastueux dans la capitale a déclenché une vive polémique, un des organisateurs, identifié comme étant Pierre-Jean Chalençon, affirmant avoir "dîné dans la semaine dans deux-trois restaurants clandestins" où il aurait croisé "des ministres". Il a ensuite plaidé l'humour.

ats, afp

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