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Six otaries "poignardées" s'échouent sur une plage près du Cap

Les otaries et les pêcheurs sont en concurrence. Ce qui ne préjuge rien de l'enquête menée par les autorités sud-africaines qui veulent faire la lumière sur cette étonnante et peu banale affaire (Photo d'illustration). © KEYSTONE/EPA EFE/ADRIANA THOMASA
Les otaries et les pêcheurs sont en concurrence. Ce qui ne préjuge rien de l'enquête menée par les autorités sud-africaines qui veulent faire la lumière sur cette étonnante et peu banale affaire (Photo d'illustration). © KEYSTONE/EPA EFE/ADRIANA THOMASA


Publié le 08.06.2023


Six otaries indigènes d'Afrique australe mystérieusement "poignardées" se sont noyées puis échouées sur une plage de la péninsule du Cap, a annoncé jeudi la municipalité, dénonçant ce "terrible rappel de l'impact de l'homme sur la faune côtière".

"Six otaries à fourrure du Cap ont été poignardées en mer et se sont échouées sur la plage de Long Beach à Kommetjie, probablement noyées à la suite du traumatisme causé par leurs blessures", précise le communiqué, sans avancer d'hypothèse sur les agresseurs.

Le service chargé à la mairie des services côtiers a été alerté mercredi que six grosses otaries s'étaient échouées, mortes, "chacune présentant ce qui semble être des blessures inhabituelles". Au vu de l'état des carcasses, il a été "décidé qu'une enquête plus approfondie s'imposait".

Ces trois mâles et trois femelles, au pelage gris foncé et aux larges moustaches, ont fait l'objet de radios et d'autopsies, confirmant qu'ils ont été poignardés, vraisemblablement en mer, précise la mairie, qui lance un appel à témoins dans l'espoir de comprendre ce qui a pu se passer.

La mairie dénonce "cette cruauté à l'égard de notre faune marine", promettant d'identifier et de poursuivre les coupables.

Les otaries à fourrure du Cap, mesurant autour de deux mètres pour un poids généralement situé entre 200 et 300 kg, vivent en colonie et s'éloignent rarement du rivage. Consommant beaucoup de poissons pour leur subsistance, elles sont mal vues des pêcheurs qui parfois les braconnent pour en réduire le nombre.

En janvier, un bébé otarie avait par ailleurs mordu deux baigneurs sur une plage du Cap. Selon la Société nationale de sauvetage en mer, des incidents similaires ont eu lieu sur les plages de la région ces derniers mois.

ats, afp

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