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Près de 40'000 personnes manifestent pour la paix à Zurich

Selon les organisateurs, la manifestation samedi matin à Zurich contre la guerre en Ukraine a rassemblé quelque 40'000 participants. © KEYSTONE/EPA/MICHAEL BUHOLZER
Selon les organisateurs, la manifestation samedi matin à Zurich contre la guerre en Ukraine a rassemblé quelque 40'000 participants. © KEYSTONE/EPA/MICHAEL BUHOLZER
Les organisateurs de la manifestation de Zurich attendent quelque 20'000 participants. © KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER
Les organisateurs de la manifestation de Zurich attendent quelque 20'000 participants. © KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER


Publié le 05.03.2022


Près de 40'000 personnes ont manifesté samedi matin à Zurich contre la guerre en Ukraine. D'autres actions étaient prévues au cours de l'après-midi à Genève, Berne et Saint-Gall.

Les manifestants à Zurich ont exigé un cessez-le-feu immédiat, des négociations diplomatiques et le retrait des troupes russes. Sous le slogan "La paix maintenant", les participants ont défilé, souvent en silence, au centre-ville. Beaucoup portaient des pancartes "Stop Poutine", des drapeaux ukrainiens ou encore des colombes de la paix.

Les syndicats, le PS et les Verts, notamment, avaient appelé à cette manifestation autorisée. Les organisateurs s'attendaient à ce qu'elle rassemble jusqu'à 20'000 personnes: ils estiment qu'elles étaient plus de 40'000 lors du rassemblement final, qui s'est déroulé sans incident.

"Couper les vivres à Poutine"

Les participants ont exigé des mesures de désarmement et de contrôle de l'armement. Ils ont réclamé des contrôles efficaces du commerce des matières premières, qui passe en grande partie par la Suisse.

Vania Alleva, présidente du syndicat Unia, a déclaré que la guerre de Poutine était "une guerre d'agression criminelle que rien ne pouvait justifier". Elle a exigé que les réfugiés de guerre soient accueillis en Suisse sans réserve - même s'ils proviennent d'autres guerres.

L'auteur russe Mikhaïl Chichkine, installé à Zurich, a souligné que "la Russie n'est pas Poutine". Selon lui, Poutine déteste les Ukrainiens parce qu'ils ont choisi la voie de la démocratie.

Mattea Meyer, coprésidente du PS Suisse, a exigé que l'on coupe maintenant le "robinet d'argent à Poutine". Le conseiller national Balthasar Glättli (Verts/ZH) a souligné que "tant que nous continuerons à acheter des matières premières à la Russie, nous n'aurons pas tout fait pour arrêter cette guerre".

ats

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