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Nouvelle manif empêchée à Berne contre les mesures anti-Covid

La police a bouclé plusieurs accès en ville de Berne jeudi soir. © Christian Zingg/Keystone-SDA
La police a bouclé plusieurs accès en ville de Berne jeudi soir. © Christian Zingg/Keystone-SDA
La présence policière était forte jeudi soir à Berne pour empêcher des débordements. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La présence policière était forte jeudi soir à Berne pour empêcher des débordements. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La manifestation à Berne des sceptiques face aux mesures contre le coronavirus n'était pas autorisée. Après les récentes violences, la ville ne les tolère plus. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La manifestation à Berne des sceptiques face aux mesures contre le coronavirus n'était pas autorisée. Après les récentes violences, la ville ne les tolère plus. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La présence policière était forte jeudi soir à Berne pour empêcher des débordements. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La présence policière était forte jeudi soir à Berne pour empêcher des débordements. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La manifestation à Berne des sceptiques face aux mesures contre le coronavirus n'était pas autorisée. Après les récentes violences, la ville ne les tolère plus. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
La manifestation à Berne des sceptiques face aux mesures contre le coronavirus n'était pas autorisée. Après les récentes violences, la ville ne les tolère plus. © KEYSTONE/MARCEL BIERI


Publié le 01.10.2021


Plusieurs centaines d'opposants aux mesures anti-Covid se sont réunis jeudi soir à Berne pour un nouveau rassemblement non autorisé. La police cantonale était présente en nombre et avait bloqué plusieurs rues d'accès au centre-ville.

La zone autour du Palais fédéral et le Palais lui-même faisaient l'objet d'une surveillance particulière, le Conseil national siégeant encore jeudi soir. Son président Thomas Aebi (UDC/BE) avait précédemment déclaré que la police assurerait la sécurité. Aussi, les manifestants ont été tenus à distance du bâtiment.

Il n'y a pas eu de violences comme lors des précédentes manifestations, a constaté un correspondant de l'agence Keystone-ATS. Plusieurs centaines de policiers en tenue anti-émeute ainsi que des barrières ont bloqué de nombreux accès. Le périmètre du Palais fédéral a également été fermé et un canon à eau a été mis en position. La police a brièvement eu recours à du gaz lacrymogène, a-t-elle précisé dans un communiqué diffusé dans la nuit.

Personnes contrôlées

Quelque 50 personnes ont été expulsées du périmètre et 31 emmenées au poste de police pour des contrôles. Elles ont ensuite été relâchées. Parmi les personnes emmenées au poste, 16 appartenaient à un groupe de personnes avec des cloches qui ont tenté de rejoindre le centre-ville, mais ont été stoppées par les forces de l'ordre, détaille la police. Aucun blessé n'est à déplorer, a précisé la police cantonale bernoise à Keystone-ATS.

Les manifestants ont entamé un cortège à partir de la place de la gare vers 19h30. Dans des annonces par mégaphone, les forces de l'ordre ont fait savoir que les personnes participant à la manifestation non autorisée feraient l'objet de contrôles et d'arrestations. La manifestation a ensuite pris fin dans la gare, où la police était présente mais n'est pas intervenue directement eu égard à la sécurité des passants.

Les rassemblements des deux derniers jeudis à Berne se sont terminés dans la violence: la police a éloigné des manifestants avec des balles en caoutchouc et des canons à eau. Rien qu'en septembre, huit manifestations d'opposants aux mesures anti-Covid ont déjà eu lieu à Berne. Sept d'entre elles étaient non autorisées.

Berne ne tolère plus

Suite aux violences de la manifestation du 16 septembre, la ville de Berne avait annoncé qu'elle ne tolérait plus les manifestations non autorisées. La police n'a toutefois pas pu empêcher une marche de protestation vendredi dernier.

L'Office fédéral de la police (Fedpol) a assuré disposer d'un dispositif contre d'éventuelles intrusions dans le Palais fédéral. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) examine, lui, une éventuelle implication de groupes extrémistes violents dans le milieu des sceptiques face aux mesures contre la pandémie.

ats

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