Les directions d'écoles primaires sont moins bien loties
Deux députés pointent du doigt les différences de moyens accordés aux directions d'écoles primaires et de cycles d'orientation. Le canton se dit conscient du problème.
NM
Dans une question adressée au Conseil d’Etat, le centriste Markus Julmy et la libérale-radicale Antoinette de Weck déplorent: «Au cycle d’orientation, 16 classes donnent droit à un taux d’activité de direction de 149% (100% de direction et 49% d’adjoint). En plus de cela, 6-8 heures de décharge sont accordées. Au degré primaire, 28 classes donnent droit à un taux d’activité de direction de 100%, sans adjoint ni heures de décharge».
Dans sa réponse, le Gouvernement se dit conscient du problème. Il remarque: «Les directions du cycle d’orientation existent depuis de nombreuses années. Elles ont évolué au fil du temps. Il faudra également du temps pour arriver à des dotations comparables au primaire». Le pouvoir cantonal assure néanmoins qu’il prévoit d’augmenter les moyens à disposition des responsables d’établissements primaires, en fonction des budgets disponibles. Il souligne d’ailleurs: «En 2016, la dotation totale des directions d’école primaire s’élevait à 51,5 équivalents plein-temps (EPT). Et en 2022, elle atteint 67,4 EPT. Cela correspond à une augmentation de 30%».
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Le Conseil d’Etat ajoute: «Le premier objectif devant être atteint est un taux d’activité de 100% pour les directeurs d’école primaire ayant la responsabilité de 25 classes. Si les taux prévus par la tabelle provisoire sont atteints dans la partie germanophone, il manque encore 1,5 EPT dans la partie francophone. Ces demandes font partie de l’ensemble des sollicitations émises dans le cadre du projet de plan financier actuellement en cours d’élaboration».