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Une piscine et de l'eau héliportées au Gros Mont

Une piscine, deux bassins et plusieurs milliers de litres d'eau ont été héliportés mercredi matin sur le pâturage des Bimis, au fond de la vallée du Gros Mont. Comme dans d'autres endroits, l'alpage du Sori manque cruellement d'eau.

L'hélicoptère a effectué cinq rotations pour remplir en eau la piscine de 3000 litres acheminée par les airs mercredi matin sur le pâturage des Bimis sur la commune de Rougemont. © Maud Tornare/La Liberté
L'hélicoptère a effectué cinq rotations pour remplir en eau la piscine de 3000 litres acheminée par les airs mercredi matin sur le pâturage des Bimis sur la commune de Rougemont. © Maud Tornare/La Liberté

MT

Publié le 20.07.2022

Situé à 1850 mètres d’altitude, le pâturage des Bimis est presque à sec. «La source n’est pas complètement tarie. Il y a toujours un petit filet d’eau mais cela ne suffit pas pour les 56 génisses qui y paissent», explique Ismaël Savoy. A cause du manque d’eau, le garde-génisses a été contraint de rescendre les bêtes un étage plus bas. «Le souci, c’est que sur le pâturage d’au-dessous, il y a de l’eau mais pas assez d’herbe», poursuit-il. 

Pour pallier cette situation de sécheresse, une piscine a été héliportée mercredi matin sur le pâturage. L’engin de Swisshelicopter a ensuite effectué plusieurs rotations pour acheminer l’eau, puisée à l’aide d’un grand sac dans une retenue d’eau à Charmey. D’une capacité de 3000 litres, la piscine permettra d’alimenter les deux bassins également transportés mercredi par les airs. «Une génisse boit en moyenne entre 60 et 80 litres d’eau par jour. S’il ne repleut pas, d’ici deux jours, il faudra à nouveau amener de l’eau», indique Ismaël Savoy.

Dans le canton, deux ravitaillements par hélicoptère ont déjà eu lieu la semaine passée sur des alpages du côté de la Hochmatt. Mercredi après-midi, «un ravitaillement est prévu à Estavannens et deux autres vendredi à Lessoc et Val-de-Charmey», indique Frédéric Ménétrey, directeur de la Chambre fribourgeoise d’agriculture. L’intervention de l’armée, comme en 2015, pourrait être sollicitée si les demandes continuent à affluer.

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