Edito: Notre photographe Alain Wicht part à la retraite
L’expression est souvent utilisée. Parfois, elle est galvaudée. Mais dans le cas présent, elle prend tout son sens. Une page se tourne à La Liberté. Alain Wicht, qui, depuis près de 40 ans, travaille au service de notre quotidien, prend sa retraite à la fin du mois.
François Mauron
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Ce départ n’est pas anodin. Au travers de son objectif, ce sont quatre décennies de vie fribourgeoise que le photographe a captées, reproduites, voire sublimées afin d’illustrer les pages d’un journal pour lequel, à l’exemple du canton de Fribourg, il voue un authentique amour. A cet égard, son œuvre représente un patrimoine d’importance cantonale. Mieux qu’un livre d’histoire, elle raconte l’évolution de Fribourg et de ses habitants depuis les années 1980.
Quitte à le faire rougir, osons donc écrire qu’Alain Wicht est un artiste. Un vrai. Mais il est bien plus que cela. Cet être jovial – même s’il peut parfois se montrer soupe au lait – a aussi été un formidable ambassadeur de La Liberté. Car au contraire des journalistes, qui nouent certes des contacts répétés avec