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Paléontologie: Diversité mieux évaluée grâce à l’IA

Biologiste à l’Université de Fribourg, Rebecca Cooper a développé un logiciel qui permet de chiffrer le nombre d’espèces disparues.

Jusqu’à il y a peu, les scientifiques devaient baser leur travail sur un échantillon de fossiles souvent lacunaire et des données statistiques traditionnelles. © Aldo Ellena - archives
Jusqu’à il y a peu, les scientifiques devaient baser leur travail sur un échantillon de fossiles souvent lacunaire et des données statistiques traditionnelles. © Aldo Ellena - archives

Claire Pasquier

Publié le 13.06.2024

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Il y a encore un million d’années, les éléphants auraient été au nombre de trente-cinq espèces. Une diversité constituée sur 30 millions d’années. Aujourd’hui, il n’en existe plus que trois. Cette découverte de Rebecca Cooper, doctorante en biologie évolutive computationnelle à l’Université de Fribourg, n’est qu’un exemple, mais elle illustre bien la portée de son travail. Elle a mis au point un logiciel permettant d’évaluer l’évolution du nombre d’espèces au fil des années en recourant à l’intelligence artificielle.

Ses recherches, effectuées avec le professeur en biologie à l’Université de Fribourg et chef du groupe de paléobiologie évolutive computationnelle du Swiss Institute of Bioinformatics Daniele Silvestro, ont été publiées dans la revue scientifique Nature Communications en mai dernier – une consécration pour celle qui obtiendra son doctorat à la fin de l’année. «C’était le premier papier que je publiais et il a été repris», sourit-elle.

Méthode remise en question

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