Je me permets de répondre aux propos de Claude Ducarroz tenus dans l’article du 6 avril sous le titre «Cherchons des chemins nouveaux». Les jeunes générations sont audacieuses et n’acceptent plus, dans leur recherche de vérité, cette Eglise dépassée, qui ne répond plus à leurs attentes. Beaucoup se déclarent «sans appartenance religieuse», signe qu’ils réfléchissent et sont déboussolés face à la situation du monde actuel. Ils ne comprennent plus ces divisions politiques, sociales et religieuses. Ils cherchent certainement des solutions.

Les défis et les crises sont sans frontière, les solutions aussi devraient dépasser les frontières. Et que leur propose-t-on? Des dirigeants incapables de se mettre d’accord et d’agir en unité pour le bien de l’humanité, souvent avides de pouvoir et prêts à sacrifier des populations pour leurs propres intérêts. Les conflits se multiplient, car on ne cherche pas la racine des problèmes. Des emplâtres sur des jambes de bois! On se contente de réagir quand le mal est fait au lieu d’agir dans l’unité pour empêcher ces conflits meurtriers.

Fini les paroles et les promesses mensongères. La pandémie n’a pas de frontière, la solidarité mondiale devrait suivre l’exemple. «La Terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens», disait Baha’u’llah au milieu du XIX^e siècle déjà, dans son message de paix, d’unité, d’amour de fraternité et de justice dépassant toutes les frontières, tous les préjugés. Oui M. Ducarroz, «il faut oser des solutions nouvelles, comme aux époques des grandes réformes dans l’histoire de l’Eglise». Alors construisons ensemble un monde nouveau!