Des futurs plus qu’imparfaits
Dans un livre, le spécialiste du cinéma postapocalyptique Claude Gaillard examine comment les avenirs d’hier interrogent notre présent
Olivier Wyser
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Cinéma » Déserts radioactifs peuplés de quelques survivants difformes, ruines urbaines livrées en pâture à des criminels sans foi ni loi, no man’s land bactériologiques et autres territoires brûlés au feu nucléaire… Le cinéma d’anticipation postapocalyptique – le «post-apo» pour les intimes – a le chic pour prophétiser des lendemains aux contours angoissants. A la fin des années 1970 et dans les années 1980, le genre pourtant présent depuis les premières heures du septième art va connaître un âge d’or sous l’impulsion de films tels que Mad Max ou New York 1997 (lire ci-dessous). Des films matriciels qui vont infuser aussi bien dans les grosses productions hollywoodiennes que dans le cinéma bis italien ou les pires séries Z fauchées.
Dans son ouvrage Retour vers les