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Deux enfants tués par balle en un week-end, colère à Chicago

Chicago, capitale du crime aux Etats-Unis, n'arrive pas à faire baisser le niveau des violences (archives). © KEYSTONE/AP/John J. Kim
Chicago, capitale du crime aux Etats-Unis, n'arrive pas à faire baisser le niveau des violences (archives). © KEYSTONE/AP/John J. Kim


Publié le 30.06.2020


La mort par balle de deux enfants en un week-end a provoqué une vague d'indignation à Chicago. La police a imploré les habitants de la troisième ville des Etats-Unis de partager toute information utile pour faire retomber la violence.

Chicago connaît une recrudescence des fusillades à l'approche de la fête nationale, le 4 juillet, généralement la période la plus violente de l'année dans la ville. Douze personnes ont été tuées rien que le week-end dernier.

Un nourrisson d'un an a été tué par balle dans son siège pour voiture, auprès de sa mère, qui rentrait d'une laverie automatique. Une fillette de 10 ans a, elle, été tuée chez elle. Une petite fille de 8 ans a été blessée dans des circonstances similaires.

"Par pitié, pour les enfants de Chicago, contactez-nous si vous avez la moindre information qui puisse nous aider à résoudre ces crimes", a exhorté le chef des inspecteurs de police de cette ville.

Chicago n'y arrive pas

"Nous devons tous être indignés par cette violence, tous", a abondé un autre responsable dans un poignant appel, qualifiant les auteurs des tirs de "salopards". Il s'est engagé à sévir contre les planques de drogues, "le coeur des fusillades et des meurtres à Chicago", ainsi qu'à faire un effort à plus long terme pour détourner les jeunes de la criminalité.

Le week-end d'avant, 106 personnes avaient été visées par des tirs, dont 14 mortellement, y compris un petit garçon de 3 ans, qui était à l'arrière d'une voiture conduite par son père.

"Nous devons tous nous demander ce que nous pouvons faire chaque jour pour protéger ces enfants", a abondé Lori Lightfoot, la maire de la ville. "Et je ne parle pas juste des victimes. Je parle des tireurs aussi. Que pouvons-nous faire pour les toucher?", a-t-elle interrogé lors d'un point de presse.

Beaucoup d'autres grandes villes américaines marquées par la violence dans certains de leurs quartiers, comme New York et Washington, ont amélioré leur réputation depuis les années 1980 et 1990. Mais Chicago n'y arrive pas, à l'instar d'autres villes plus petites, comme Detroit ou Baltimore.

ats, afp

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